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MEXIQUE - Retour sur l’année 2017

MEXIQUE - Retour sur l’année 2017

12 janvier 2018 - par Haydée Silva 
 - © Flickr - marysol
© Flickr - marysol

SOCIÉTÉ

Parmi les événements les plus marquants de l’année 2017, on compte les deux séismes qui, les 7 et 19 septembre, ont frappé la capitale et 400 municipalités dans dix des états de la République (Chiapas, Oaxaca, Tabasco , CDMX, Edomex, Tlaxcala, Hidalgo, Puebla, Morelos et Guerrero). D’une magnitude de 8,2 et 7,1 respectivement, ils ont fait près de 500 victimes et ont touché douze millions de personnes. Avec 120 000 logements détruits, 16 000 écoles endommagées, une cinquantaine d’hôpitaux et de cliniques détériorés et plusieurs centaines de biens culturels mis à mal, dont le Templo Mayor et la cathédrale de Mexico, le coût estimé de la reconstruction avoisine les deux milliards d’euros.
Un grand élan de solidarité citoyenne, marqué par la participation des jeunes et fortement relayé par les réseaux sociaux, a permis la mise en place d’actions de secours immédiats et souvent efficaces. L’Union européenne, de nombreux gouvernements étrangers (dont les gouvernements français et canadien, mais aussi celui des provinces de l’Ontario et du Québec) et plusieurs associations ont apporté divers types de soutien aux populations parfois doublement ou triplement affectées, dans la mesure où plusieurs des régions dévastées par le séisme devaient déjà affronter de fortes inondations dues à la saison d’ouragans.


Septembre 2017, la terre tremble... Ph : Flickr - Germàn Guttiérez

Aux catastrophes naturelles s’ajoute la crise des droits de l’homme. D’après l’ONG Semáforo Delictivo, 2017 pourrait se clore au Mexique sur un bilan de plus de 30 000 personnes portées disparues et 24 000 homicides. Avec une moyenne de sept féminicides par jour, les attaques contre les femmes sont tristement monnaie courante dans le pays. Huit écologistes et neuf maires ont été assassinés pendant la même période, illustrant le danger qu’implique la participation sociale et politique dans le pays.


Une violence difficile à maitriser - Ph : Flickr - Geraint Rowland

Le Mexique présente aussi un taux exceptionnellement élevé de violence contre des journalistes : seize journalistes ont été assassinés en 2017, selon le bilan établi par Reporters sans frontières. L’exécution en pleine rue de Javier Valdez Cárdenas, collaborateur de l’AFP et de médias locaux, a provoqué une vague d’indignation dans le pays et dans le monde entier, mais reste impunie à ce jour. En octobre, les noms de quatre de ces journalistes (Javier Valdez, Miroslava Breach, Cecilio Pineda de Guerrero et Maximino Hernández) ont été inscrits dans le Mémorial de Bayeux consacré aux reporters tués en raison de leur profession ou dans l’exercice de leurs fonctions. Dans ce contexte, l’ambassadrice de France au Mexique a remis les insignes de Chevalier dans l’Ordre de la Légion d’honneur à la journaliste Anabel Hernández.

Depuis le début de l’année, la frontière entre le Mexique et les États-Unis connaît une présence accrue de réfugiés haïtiens et africains, dont plusieurs milliers se retrouvent bloqués là suite à un endurcissement des politiques migratoires états-uniennes. Cette vague sans précédent s’ajoute à un flux déjà important de migrants issus de diverses régions, notamment d’Amérique centrale.
Par ailleurs, après l’annulation du visa obligatoire pour les ressortissants mexicains souhaitant se rendre au Canada, les demandes d’asile correspondantes ont été multipliées par dix.

En janvier, le narcotrafiquant Joaquín « El Chapo » Guzmán a été extradé vers New York, après le rejet par la Cour suprême mexicaine de ses derniers recours.
Le 21 décembre, le président mexicain, Enrique Peña Nieto, a promulgué une très controversée « loi de sécurité intérieure » qui pérennise la participation de l’armée au combat mené contre le crime organisé en conférant des pouvoirs étendus aux militaires, accusés de nombreuses exactions.

POLITIQUE

Au Mexique, 2017 a débuté en politique avec les effets de l’accession au pouvoir du nouveau président des États-Unis, Donald Trump, dont les promesses de campagne comprenaient notamment la construction d’un mur encore plus long entre les deux pays et la remise en cause de l’Accord de Libre Échange Nord-Américain (ALENA) auquel participe aussi le Canada. Fin 2017, le projet de mur est toujours d’actualité, mais n’a pas encore été mis en place, et les rondes de renégociation de l’ALENA se poursuivent entre les trois pays intéressés. Si les pronostics les plus sombres se sont avérés inexacts, les mesures prises par Donald Trump ont tout de même produit des effets : le nombre de migrants illégaux a diminué aux États-Unis tandis que le nombre d’arrestations a augmenté, dans des circonstances souvent polémiques ; en septembre, la fin du programme Daca – qui, depuis 2012, accordait une protection aux immigrés arrivés très jeunes aux États-Unis – a également remis en question le statut migratoire des 800 000 bénéficiaires, dont une forte majorité est mexicaine.

Au cours de la cinquième et avant-dernière année de mandat de Peña Nieto, plusieurs gouverneurs ou anciens gouverneurs issus du Parti Révolutionnaire Institutionnel (PRI) ont été emprisonnés ou sont poursuivis par la justice, accusés notamment de fraude, détournement de fonds publics et corruption : Flavino Ríos Alvarado (Veracruz), Tomas Yarrington (Tamaulipas), Javier Duarte (Veracruz), César Duarte (Chihuahua), Rodrigo Medina (Nuevo León). L’ancien gouverneur d’Aguascalientes, Luis Armando Reynoso Femat, membre du Parti Action Nationale (PAN), a également été condamné à une peine de prison.

En vue des élections présidentielles qui auront lieu en 2018, les partis ont commencé le choix de leurs candidats et, pour certains, mis en branle un complexe jeu d’alliances. José Antonio Meade, ministre des Finances jusqu’en novembre, a été désigné par le PRI en tant que « candidat citoyen » car non affilié au parti à ce moment-là. Les deux principaux partis d’opposition (le PAN, parti conservateur, et le Parti de la Révolution Démocratique, PRD, parti considéré de gauche) feront front commun, représenté par le paniste Ricardo Anaya. Manuel López Obrador, déjà deux fois candidat de gauche, tentera une troisième fois sa chance avec le soutien du Mouvement de Régénération Nationale (Morena), allié à Encuentro social, parti évangélique. Le Congrès National Indigène et l’Armée Zapatiste de Libération porteront la candidature indépendante de la seule femme en lice, María de Jesús Patricio Martínez, indigène nahua, si elle réussit à recueillir le nombre minimal de signatures de soutien requis.


Le port de Veracruz - Ph : Flickr - Enrique Vazquez

ÉCONOMIE

Le panorama économique de l’année est complexe. Les réformes fiscales semblent avoir abouti en 2017 à un meilleur recouvrement des impôts et à un meilleur contrôle budgétaire. Le peso a réussi à rattraper en partie la chute brutale survenue en début d’année. Cependant, le marché interne peine toujours à décoller, tandis que le taux de référence de la Banque du Mexique est passé de 3 à 7 % par an, rendant plus cher l’accès au crédit. L’insécurité et la corruption sont des écueils majeurs au développement économique : la violence coûterait au pays un cinquième de son PIB, d’après une étude menée par l’Institut pour l’économie et la paix.

L’inflation a atteint près de 6 % et est nettement supérieure à celle des années précédentes. Ce pic survient suite, entre autres, à la décision d’augmenter fortement les prix de l’essence et de l’électricité en début d’année. Le mécontentement populaire s’est exprimé en janvier par des manifestations et des pillages.

Les pressions protectionnistes de Trump, exprimées par exemple dans l’annulation du projet d’usine initialement prévu par le géant automobile Ford, ont profondément touché l’économie dès le début de l’année. Plusieurs rondes de renégociation de l’ALENA entre les trois pays signataires ont eu lieu depuis le mois d’août, sans qu’un nouvel accord ait encore pu être trouvé.
Le coût des catastrophes naturelles (ouragans et séismes) compromet encore davantage l’avenir économique, notamment dans l’Isthme de Tehuantepec, l’une des zones les plus gravement touchées.

Les échanges avec divers pays francophones se poursuivent. Ainsi, en juillet, les présidents français et mexicain ont annoncé le renouvellement du Conseil stratégique franco-mexicain créé en 2012, dans le but de favoriser les investissements réciproques. En octobre, la Belgique a manifesté son intention de renforcer les échanges commerciaux avec le Mexique.
De nombreuses rencontres d’affaires ont eu lieu, dont par exemple le Forum d’affaires franco-mexicain organisé à la Casa de Francia ; la présence de 14 entreprises québécoises au festival Pixelatl, consacré au multimédia ; la participation de plusieurs dizaines d’intervenantes françaises, québécoises et autres francophones au Women’s Forum 2017 à Mexico ; la visite de dix entreprises françaises du secteur aéronautique ; ou encore la visite à Mexico, Querétaro et Monterrey d’une délégation de 26 entreprises du Mouvement des entreprises de France (MEDEF).

ÉDUCATION

Dans le cadre de la réforme portée par le parti au pouvoir, un nouveau modèle éducatif qui va de l’enseignement préscolaire à l’enseignement moyen est entré en vigueur en 2017. Ce modèle intègre diverses avancées, dont par exemple le choix d’apprentissages clés ou une plus forte autonomie accordée aux établissements. Ses nombreux détracteurs dénoncent pourtant l’écart entre les objectifs affichés et les buts réellement visés, perceptible par exemple dans le manque de cohérence entre les objectifs et les moyens alloués pour les atteindre.
En ce qui concerne l’enseignement supérieur, plusieurs universités publiques - dans le Morelos, le Zacatecas, l’État de Mexico, le Nayarit, leTabasco, l’Oaxaca et le Michoacán - se sont déclarées au seuil de la faillite, faute de moyens pour payer leurs salariés.

En novembre, l’université nationale autonome du Mexique a renforcé les mécanismes de mobilité étudiante avec des universités canadiennes, dont l’Université du Québec en Outaouais, et le ministre de l’Éducation Aurelio Nuño a annoncé que la première université bilingue franco-mexicaine commencera à opérer à Monterrey en 2018.
D’après France Diplomatie, entre 2014 et 2017, la coopération entre la France et le Mexique « s’est traduite par une mobilisation sans précédent (70 accords signés). La France se situe au troisième rang des partenaires scientifiques du Mexique. S’appuyant sur plus de 700 accords interuniversitaires, ainsi qu’un accord de reconnaissance mutuelle de diplôme, la France conforte sa position de troisième pays d’accueil des étudiants mexicains (près de 3 000 étudiants) et deuxième pays d’origine des étudiants étrangers au Mexique (1500 étudiants). »

CULTURE

La vie culturelle au Mexique reste foisonnante, y compris en ce qui concerne la présence francophone. On citera, bien entendu, les nombreuses manifestations artistiques qui ont eu lieu en mars au sein de diverses institutions et dans plusieurs états de la République à l’occasion du mois de la francophonie, et qui ont compris des cycles de cinéma, des concerts, des expositions, une tournée de danse contemporaine et la deuxième édition de la Nuit de la poésie francophone.
Le Festival international Cervantino mérite lui aussi une mention à part, car la France a été le pays invité de la 45e édition, avec la participation de plus de 300 artistes, 30 spectacles et 20 compagnies, ainsi qu’une Maison de la France installée dans la Casa del Conde Rul, à Guanajuato, où le public a pu apprécier la richesse et la culture hexagonale, mais aussi découvrir la recherche, l’enseignement, l’économie, le tourisme et la gastronomie. Plusieurs des spectacles de ce vaste programme ont été présentés ailleurs sur le territoire mexicain.
Pour sa quatrième édition, Quebecine MX a permis à des cinéphiles de Mexico et de San Luis Potosí des productions récentes, tandis que le Tour du cinéma français, créé en 1997, a parcouru 74 villes de la République. Le public mexicain a également pu profiter de la 7e édition de My French Film Festival.

Emmanuel Carrère, primé au FIL de Guadalajara - Ph : Page FB du FIL

L’écrivain Emmanuel Carrère a été nommé lauréat du Prix de littérature en langues romanes décerné par la Foire internationale du livre de Guadalajara (FIL), et de nombreux auteurs français et/ou québécois ont participé à la Foire Universitaire du Livre à l’UANL, au XXVIII Festival international de narration orale, à la XVII Foire internationale du livre du Zócalo, à la XXXII FIL, et à la XIX Rencontre de poètes du monde latin. En août, Claude Beausoleil a présenté son livre La otra voz de au Palais des Beaux-Arts de Mexico.
Le Québec a été très actif sur la scène musicale partout dans le pays, avec des participations au Festival Nrmal, au programme Jeu de temps/Times Play, au Lunario Big Band Fest, à Aural 2017, au Festival de Sainte Lucie ou encore au MUTEK ou aux Festivals internationaux de Jazz de l’Université veracruzaine et de Polanco.

Les arts de la scène ont été aussi à l’honneur, représentés entre autres par Mon Faust, seule pièce de théâtre écrite par Paul Valéry ; Toruk, spectacle du Cirque du Soleil ; Les muses orphelines de Michel-Marc Bouchard ; Le bruit des os qui craquent de Suzanne Lebeau ; Kiwi de Daniel Danis et des spectacles invités à la Rencontre internationale de Clown.
Parmi les expositions en lien avec la francophonie, on notera l’exposition itinérante de René Derouin, Le mur des rapaces ; l’exposition photographique Documentar, contar. mentir, qui a réuni vingt artistes québécois ; l’exposition consacrée à la neige au Musée national des cultures, en collaboration avec le Musée canadien de l’histoire (Gatineau). L’exposition Los modernos. Dialogues France-Mexique, qui réunit 300 œuvres entre peintures, sculptures et photos, a poursuivi sa tournée : après Mexico, en 2015, elle a visité Guadalajara en 2017 et est arrivée début décembre au Musée des Beaux-Arts de Lyon. Plus modestement, Huellas de la memoria, a invité le public parisien à réfléchir sur le phénomène des disparitions forcées au Mexique.

Tout comme le Musée universitaire d’art contemporain a accueilli fin 2017 à Mexico la première rétrospective en Amérique latine de l’artiste Yves Klein, l’art mexicain avait été présent entre octobre 2016 et janvier 2017, avec Mexique 1900 - 1950 Diego Rivera, Frida Kahlo, José Clemente Orozco et les avant-gardes au Grand Palais à Paris. Avec ses plus de 200 œuvres, cette exposition a pu être considérée la plus grande manifestation consacrée à l’art mexicain en France depuis 1953.
Le réalisateur mexicain Michel Franco a remporté avec Les filles d’Avril le prix du jury « Un certain regard » au Festival de Cannes, festival qui a soufflé ses 70 bougies au rythme des mariachis. Le documentaire Chavela Vargas (Catherine Gund y Daresha Kyi) a reçu le Prix du public et une mention spéciale du jury lors du Festival de Biarritz.
La sculpture Alas de México, de Jorge Marín, a été inaugurée à Québec, sur la promenade Samuel-De Champlain.

SCIENCES

Malgré des restrictions budgétaires toujours importantes, la production scientifique a connu une augmentation de 23 % par rapport à 2015, grâce au Consortium national de ressources d’information scientifique et technologique né du partenariat entre le ministère de l’Éducation mexicain, le Conseil national de science et technologie, l’Association nationale d’universités et d’institutions d’enseignement supérieur, l’Université nationale autonome du Mexique, l’Université autonome métropolitaine, l’Institut polytechnique national, le Centre de recherche et de hautes études, l’Université de Guadalajara et la Corporation universitaire pour le développement d’internet.
On notera par exemple la participation de Yair Israel Piña López – devenu à 20 ans le plus jeune chercheur à intégrer la NASA en octobre 2016 – à l’équipage 180 de la Station martienne de recherche du désert, tout comme la découverte d’un fossile de tortue vieux de 65 millions d’années dans le désert du Coahuila ou l’identification d’une nouvelle espèce d’araignée géante, la Califorctenus cacachilensis en Basse Californie du Sud.

SPORTS

En février, le Mexique est devenu pour la première fois champion mondial de hockey sur glace dans la catégorie moins de 12 ans, lors du Tournoi international Pee-Wee de Québec. Toujours au Québec, au mois de juin, le cycliste mexicain Ulises Castillo est arrivé troisième lors du Grand prix cycliste de Saguenay.
Côté football, l’attaquant français André-Pierre Gignac continue de triompher avec les Tigres de Monterrey : lors de la finale de la Supercoupe du Mexique, il a offert la passe décisive pour l’unique but du jeu contre les Chivas Guadalajara. Le premier bébé tigre du Bengale né dans un zoo du Nuevo León a été baptisé son honneur.
La mexicaine Cristina Ferral évolue quant à elle depuis septembre avec l’Olympique de Marseille, tandis que le gardien de but Guillermo Ochoa et le buteur Omar Govea ont rejoint la Ligue belge.

L’étape CDMX 2017 du Tour de France, initialement prévue fin septembre, a dû être reprogrammée suite aux séismes, mais a eu lieu à Mexico les 9 et 10 décembre avec la participation de 3200 cyclistes. Une étape Querétaro avait également eu lieu fin novembre.

Langue française – francophonie

En février, l’Alliance française de Campeche a été inaugurée, devenant ainsi le 34e établissement rattaché à la fédération mexicaine d’alliances françaises.
En avril, au second tour des élections présidentielles, les Français du Mexique ont voté à 40,8 % pour Emmanuel Macron, contre 4,67 % pour Marine Le Pen. Le consulat général du Mexique à Montréal et l’Institut Culturel du Mexique ont inauguré à Montréal un parcours numérique intitulé Espacio México.

En juin, Anne Grillo a été nommée ambassadrice de France au Mexique à la suite de Maryse Boissière. David Ruiz est devenu le responsable de la nouvelle représentation du Québec à Guadalajara. Christine Saint-Pierre, ministre des Relations internationales et de la Francophonie du Québec, a effectué une mission économique au Mexique.

En juillet, deux mois après le début de son mandat, Emmanuel Macron a reçu son homologue mexicain à l’Élysée.

En août, quinze nouveaux projets binationaux ont été approuvés dans le cadre du groupe de travail Québec-Mexique
.
En septembre, la ville de Puebla a accueilli de IV Colloque des futurs professionnels du français, organisé par l’Association mexicaine professeurs et de chercheurs en français du Mexique (AMIFRAM). Anne Grillo a inauguré le Bureau de l’ambassade de France à Monterrey. Une dizaine d’assistants québécois de langue française est arrivée au Mexique.

En octobre, Stéphanie Allard-Gómez a pris la tête de la Délégation générale du Québec à Mexico, après le départ d’Éric Mercier. 74 assistants français ont rejoint des institutions éducatives mexicaines. Le Bougainville, second des nouveaux bâtiments multi-missions de la marine française, a fait une escale de quatre jours à Puerto Vallarta, dans le cadre d’une mission de coopération bilatérale.
Le mois d’octobre aura été riche en visites officielles : le Premier ministre du Canada, Justin Trudeau, a été accueilli à Mexico pour une visite d’État ; la ministre de la Culture française, Françoise Nyssen, a dialogué avec son homologue mexicaine à l’occasion du Festival international Cervantino ; Jean-Yves Le Drian, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, a effectué une visite de travail afin de signer une déclaration commune visant à renforcer le partenariat stratégique entre les deux pays.

En novembre, Kristin Reinke a proposé à l’Université de Guadalajara et à l’UNAM des conférences sur la diversité linguistique et culturelle du français québécois. Le ministre québécois de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation s’est réuni avec son homologue de l’État du Querétaro.
En décembre, la chaîne d’actualités France 24 a commencé à opérer en espagnol au Mexique. Le président mexicain a séjourné brièvement à Paris pour participer au sommet One Planet.


Les deux présidents en conférence de presse - Ph : elysee.fr

Haydée Silva
Universidad Nacional Autónoma de México
silva8a@unam.mx

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