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ETATS-UNIS et PARIS : Nicola Mc Eldowney, marionnettiste franglaise !

ETATS-UNIS et PARIS : Nicola Mc Eldowney, marionnettiste franglaise !

De Columbia à la Sorbonne... puppets en main !

... Consciente que son bilinguisme et son ouverture d’esprit sont des atouts majeurs, Nicola s’est mise en tête de ne pas « seulement » suivre l’enseignement de la Sorbonne.

27 mars 2012 - par Arnaud Galy 
Nicola McEldowney... en excellente compagnie - © Aimablement prêtée par Nicola McEldowney
Nicola McEldowney... en excellente compagnie
© Aimablement prêtée par Nicola McEldowney

Dans une époque qui fait la part belle au TICE *, il est des esprits frondeurs et rieurs qui persistent à privilégier le contact direct pour toucher et transmettre, à l’ancienne ! Esprit étroit penseront les éternels sarcastiques ! Que nenni ! Mesdames et messieurs... let me introduce you to Nicola McEldowney.

Nicola est américaine. Depuis deux ans elle fréquente les amphithéâtres et les couloirs bruyants de Paris III – Sorbonne, après avoir étudié à la prestigieuse université Columbia de New York. Linguiste ? Mathématicienne ? Économiste ? Rien de tout cela, une spécialité bien plus sérieuse : Marionnettiste ! Attention, pas marionnettiste comme le sont tous les parents qui ont, un soir de pleurs capricieux, imité le loup ou le petit cochon la main entortillée dans une chaussette, priant le ciel que leur progéniture s’endorme enfin. Une marionnettiste ayant déjà planché sur un mémoire traitant de la marionnette dans les années 30 et qui en prépare un second sur un thème qui lui est cher : comment devenir marionnettiste ? Suivre une formation institutionnelle ou suivre un chemin plus personnel... that’s the question, is’t it ?

Nicola est à Paris comme un poisson dans l’eau. Rien ne la prédisposait à venir suivre des études en France. Pas de tradition francophone dans la famille, encore moins de parents éloignés ayant ciré les bancs d’une école primaire à la Bastille ou à Belleville. La jeune artiste a simplement répondu à l’appel de la découverte d’un nouveau terrain d’apprentissage. Et puis, la marionnette aux États-Unis n’est pas traitée avec tous les égards qu’elle souhaite. Les célébrissimes Muppets sont les arbres qui cachent la forêt. Pour trouver un théâtre de marionnettes en terre nord-américaine mieux vaut pousser la porte des centres culturels étrangers. Bien peu de ses compatriotes perçoivent la marionnette comme un art majeur s’adressant aux enfants autant qu’à leurs parents. Sur ce plan là, mieux vaut faire ses gammes au Vietnam, en Indonésie, en Russie ou... à Paris !

Consciente que son bilinguisme et son ouverture d’esprit sont des atouts majeurs, Nicola s’est mise en tête de ne pas « seulement » suivre l’enseignement de la Sorbonne. Elle a trouvé sa solution pour relier les deux rives de l’Atlantique. User de son bilinguisme pour transmettre l’anglais aux français et le français aux américains grâce à ses muppets ! Simple, non ? On revient donc au « contact direct pour toucher et transmettre ». Pendant l’année universitaire la jeune femme se dépense sans compter dans l’animation d’ateliers muppets en franglais dans des cafés pour enfants, comme le Petit Bazar dans le 15ème arrondissement de Paris. L’été, de retour au pays, elle participe à des activités programmées par les bibliothèques publiques et l’Alliance française de Boston, sa ville natale, et même dans l’école de théâtre francophone new-yorkaise dirigée par son amie Manisha Snoyer. Congratulations les filles !

* Technologie de l’information et de la communication pour l’enseignement

S’amuser en franglais...
Ph : Aimablement prêtée par Nicola McEldowney

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