Le coup d’état déjoué du 13 mai dernier a-t- il accéléré les choses ? On ne serait pas le dire. Mais les faits sont têtus et parlant, parfois. Depuis 2010, une certaine méfiance s’est installée entre le pouvoir de Pierre Nkurunziza et les médias privés indépendants. Une méfiance qui a grandi jusqu’au désamour. Un désamour qui s’est inéluctablement traduit par un divorce vu l’état actuel des radios indépendantes et de la seule télé privée qui existait. Toutes ces stations ont été réduites au silence.
BURUNDI - La liberté d’expression :
le bateau est-il en la dérive ?