
Casablanca, capitale économique du Maroc, poursuit sa volonté de développement urbain écologique et durable. De grands chantiers ont été lancés tous azimuts comme la Ville verte de Bouskoura (à une vingtaine de kilomètres au sud de Casablanca) ou encore Zenata (au nord-est), une des premières éco-cités africaines érigées sur une superficie de 1.830 hectares. Aujourd’hui, c’est au tour de la décharge de Médiouna, exploitée depuis 1986, d’être fermée après des décennies de nuisances.


Cette commune, à la périphérie de Casablanca, abrite la plus grande décharge du Royaume, avec 70 hectares de montagnes de déchets, un « Nil » de lixiviat débordant sur le bitume, des odeurs nauséabondes plus nocives que le tabac pour les poumons des riverains.
Après des décennies d’attente, de projets et de contre-projets, elle laisse aujourd’hui la place à une nouvelle décharge contrôlée située à proximité. Sur 35 hectares, elle sera opérationnelle pour une période de trois ans. Il s’agit là d’une étape transitoire en attendant la définition et la mise en service du projet de valorisation et de tri sélectif sur ce site.
Par ailleurs, depuis fin 2021, les travaux pour transformer l’ancien site en un immense espace vert vont bon train pour le plus grand bonheur des riverains.
Partenariat entre Agora francophone et l’Ambassade de France au Maroc