Situé en Asie du Sud-est, le Vietnam, comme plusieurs pays asiatiques, a connu un essor économique remarquable depuis ces deux dernières décennies. La mise en œuvre de sa politique de Renouveau (Doi Moi) en 1986 constitue un point de départ décisif pour ce décollage du pays. Avec une croissance moyenne du PIB de plus de 7 % par an depuis 20 ans (1), le Vietnam a intégré le groupe des pays du Sud en forte croissance ou pays émergents. Pour la banque américaine Goldman Sachs, le Vietnam fait partie des « Next-Eleven », soit les onze pays susceptibles de compter parmi les plus importantes économies du monde dans le courant du XXIe siècle. Ce développement économique exceptionnel entraîne-t-il des changements majeurs dans le panorama de la recherche scientifique au Vietnam ?
Selon Alain Ruellan, « la recherche n’est pas un luxe. Elle constitue la première des conditions d’un développement maîtrisé localement ». La recherche joue donc un rôle crucial dans le trajet de développement d’un pays. Si les pays occidentaux sont toujours en tête sur le plan mondial de recherche scientifique, leur position est de plus en plus concurrencée par les pays émergents comme la Chine, l’Inde ou le Brésil. Ces pays en forte croissance investissent de plus en plus en recherche scientifique. La Chine qui pesait seulement 1 % des publications scientifiques dans les années 80, est désormais deuxième mondiale juste après les États-Unis. La carte de la recherche scientifique est en train d’être redessinée à travers une forte compétition scientifique mondiale.
Au Vietnam, la science et la technologie figurent parmi les priorités de la politique de développement du pays. Selon la Résolution 20 du XI congrès du Comité central du Parti communiste du Vietnam en 2012, le développement et l’application de la science et de la technologie constituent l’une des plus importantes bases pour le développement socio-économique du pays. Ils devraient faire l’objet des investissements à tous les niveaux. La qualité du personnel scientifique joue un rôle décisif dans le succès du développement scientifique et technologique du pays. Grâce à cette conscience de l’État vietnamien pour la science et la technologie, l’environnement politique et la législation régissant les activités scientifiques et technologiques sont constamment et vigoureusement réformés au cours de ces dernières années. Parmi les documents les plus importants, a été adoptée en 2013 une nouvelle loi sur la science et la technologie selon laquelle il est important de renforcer la recherche scientifique en faveur de la création des nouvelles technologies permettant de renforcer la compétitivité des produits vietnamiens (2). En parallèle, une nouvelle stratégie de développement de la science et de la technologie pour la période 2011-2020 a été adoptée par le Gouvernement vietnamien. L’objectif général est fixé pour l’année 2020 où certains domaines devraient atteindre le niveau des pays industrialisés et que le Vietnam deviendrait l’un des trois premiers pays de l’ASEAN en terme de la science et technologie (3).
La formation joue un rôle central dans la réalisation de ces objectifs. Le Gouvernement vietnamien a par conséquent augmenté rapidement ses investissements pour former des scientifiques. Selon l’ancien Vice-Premier ministre NGUYEN Thien Nhan, en 1945, plus de 90 % de la population vietnamienne était analphabète, et très peu de gens avaient le niveau de Licence tandis que l’œuvre de construction du pays nécessite des ressources humaines de haut niveau. En ayant conscience de cette demande, le gouvernement vietnamien a commencé à envoyer des étudiants à suivre leurs études universitaires et post-universitaires en Europe, notamment en Union soviétique à partir des années 1950. Ces personnes formées à cette époque ont constitué des ressources humaines centrales pour la construction du pays après la réunification du pays en 1975. À la demande de l’œuvre d’industrialisation et de la modernisation du pays, cette politique de former du personnel scientifique à l’étranger, notamment dans des domaines où la capacité de formation des établissements nationaux est encore faible, est continué à être renforcée à travers différents programmes de formation. À titre d’exemple, le Gouvernement vietnamien a adopté en 2000 le projet 322 pour former sur budget de l’État des scientifiques vietnamiens à l’étranger. Au cours de 10 ans, plus de 12.000 boursiers ont été envoyés dans de nombreuses formations au niveau Master et Doctorat à l’étranger. Après ce projet, le Gouvernement vietnamien a continué à investir dans la formation des ressources humaines, notamment celles des universités et instituts de recherche à travers le projet « Former au niveau Doctorat des enseignants des Universités et des établissements d’enseignement supérieur professionnel pour la période 2010-2020 ». Ce projet, avec le budget de 14.000 milliards de dongs, a pour objectif de former 10.000 docteurs dans des établissements étrangers et 10.000 dans des établissements nationaux. Ces personnes joueront un rôle central pour l’industrialisation et la modernisation du pays. Récemment, en janvier 2019, le projet de renforcement des capacités des enseignants et des responsables des établissements universitaires pour la période 2019 – 2030 a été adopté par le Premier ministre. Ce projet vise à former 10 % des enseignants des Universités au niveau Doctorat et également à attirer au moins 1500 scientifiques et travailleurs ayant le niveau de Doctorat qui sont à l’étranger ou dans des établissements non universitaires à participer aux projets de formation et de recherche au sein des universités vietnamiennes. Tous projets très couteux montrent que la formation des scientifiques est au cœur de la politique de développement de la recherche scientifique au Vietnam.
Au cours de ces dernières années, les dépenses pour les activités scientifiques sont rapidement augmentées. Dans le total des investissements, celui venant du budget de l’État occupe 56,7 % par rapport à celui des entreprises 41,8 %, et de l’étranger 1,5 % (4). Si l’investissement pour la Science et la Technologie entre 2011 et 2015 occupe 1,7 % du budget de l’État, soit 0,4 % du PIB, ce chiffre a atteint 2 % pendant la période 2016-2018 selon le rapport en 2018 du Ministère vietnamien de Science et de Technologie. Dans ce budget, plus de moitié concerne la recherche scientifique. Selon une recherche menée par un groupe des chercheurs de l’Université nationale de Hanoi dirigé par le Professeur VU Van Tich sur « le développement de la science et de la technologie dans des établissements universitaires pour la période 2017-2025 », cet investissement du Vietnam pour la Science et technologie est significatif, mais encore modeste par rapport à celui des pays dans la région comme la Thaïlande (0,48 % du PIB), la Malaisie (1,26 %) ou Singapour (2,2 %) (selon la banque mondiale 2016). Il faudrait donc continuer à renforcer ces dépenses.
L’investissement de l’État pour la recherche scientifique de base est géré principalement par le Fonds national de développement de la Science et de la technologie (Nafosted) créé en 2003 afin de financer ou prêter aux organismes ou individus ayant des demandes d’investissement dans des projets de recherche scientifique. Après plus de 10 ans d’activité, Nafosted a joué un rôle très actif dans la promotion de la recherche scientifique au Vietnam. Il constitue un exemple de réussite dans la modernisation des mécanismes de gestion de recherche scientifique au Vietnam. Jusqu’à la fin de l’année 2017, le fonds a financé près de 2.800 projets de recherche scientifique et 850 activités de renforcer la capacité nationale en science et technologie avec le budget d’environ 2300 milliards de dongs (5). Les projets de recherche en sciences naturelles et techniques ainsi qu’en sciences humaines occupent 94 % des projets financés par Nafosted.
Comme le système éducatif du Vietnam a été construit selon le modèle de l’Union soviétique, la plupart des activités de recherche ont le caractère monodiscipclinaire et sont principalement réalisées dans des Académies nationales dont les plus importantes sont l’Académie de Science et de Technologie du Vietnam et l’Académie de Sciences sociales du Vietnam. En parallèle, une partie des activités de recherche se déroulent dans des Universités et d’autres établissements éducatifs. Selon le rapport du Comité permanent de l’Assemblée nationale, en 2016, 2500 établissements ont des activités de recherche scientifique, soit une augmentation de 11,15 fois par rapport à l’année 1996 (6). Au vu de l’importance de la recherche scientifique, les universités au Vietnam ont mis en place différentes politiques d’encouragement de la recherche scientifique. À part la participation davantage aux projets de recherche au niveau national, la création des projets de recherche propres à chaque établissement avec la participation des enseignants et aussi des étudiants sont très encouragées. Des primes ou récompenses pour des publications sont fixées par différentes universités. À titre d’exemple, l’Université du commerce extérieur a fixé des récompenses à 125 millions de dongs pour les publications sur ISI ou Scopus tandis qu’à l’Université d’économie d’Ho Chi Minh ville, ce montant atteint jusqu’à 200 millions de dongs.
Les publications scientifiques constituent l’un des critères les plus importants pour évaluer la recherche scientifique d’un pays. Dans la stratégie de la science et de la technologie pour la période 2011-2020, le Vietnam a fixé l’objectif d’augmenter les publications internationales dans les projets financés par le budget de l’État de 15 % à 20 % par an. Ainsi, depuis 10 ans, le nombre des publications scientifiques vietnamiennes sur Scopus (7) a augmenté près de six fois, de 1524 publications en 2008 à 8849 publications en 20 18 (8). En particulier, cette augmentation s’est plus accélérée au cours de ces 5 dernières années et est marquée par le nombre important des auteurs qui ont leur première publication dans des revues scientifiques internationales (9). Notamment, 40.88 % des publications sont assurées par un seul auteur vietnamien. Ce résultat montre qu’une partie des chercheurs vietnamiens sont capables d’être autonomes dans la recherche scientifique et ont le niveau international, pouvant ainsi participer à la concurrence scientifique régionale et mondiale.
Publications vietnamiennes sur Scopus 2008-2018
Source : Scopus le 18/06/2019
Les publications sur Scopus des chercheurs vietnamiens concernent tous les domaines, mais se concentrent principalement dans la science naturelle et technique à savoir, mathématiques, l’agriculture, la médecine, l’informatique, etc.
Les domaines concernés par les publications vietnamiennes sur Scopus 2008-2018
Source : Scopus le 18/06/2019
Le nombre des publications scientifiques du Vietnam reste cependant loin de celui des pays de l’ASEAN comme la Thaïlande avec 18 368 publications en 2018 ou la Malaysie avec 33 579 publications. Selon le résultat de la recherche sur « le réseau des chercheurs vietnamiens en science sociale » d’un groupe de recherche dirigé par le docteur VUONG Quan Hoang, au total, il y a 1070 auteurs vietnamiens au Vietnam et à l’étranger qui ont publié 1937 articles dans des revues, ouvrages ou acte des colloques internationaux. Chaque auteur publie donc en moyen près de 2 articles au cours de 11 ans, soit près de 0,2 article par an. Ces chiffres sont encore très bas par rapport à ceux des universités dans la région où les chercheurs ont au moins 2 ou 3 articles par an. C’est pour cette raison que selon d’autres classements scientifiques comme celui de Scimagojr en 2018, le Vietnam est placé en douzième en Asie, derrière plusieurs pays de l’ASEAN.
Classement scientifique en Asie en 2018
Sur la liste de classement de QS World University Ranking, jusqu’à 2019, le Vietnam n’a que deux Universités : l’Université nationale de Hanoi classée entre 801-1000 et l’Université nationale de Hochiminh ville classée 701-750. L’augmentation des publications scientifiques notamment celles dans des revues scientifiques internationalement reconnues constitue donc l’une des priorités de la politique de développement des Universités vietnamiennes afin de rehausser leur positionnement dans les classements mondiaux.
Dans le panorama de recherche scientifique, l’Académie de Science et Technologie du Vietnam (ASTV) et l’Académie de Sciences sociales du Vietnam (ASSV), deux établissements attachés au Gouvernement sont des acteurs majeurs. Si l’ASTV assure la recherche fondamentale, l’ASSV se focalise en sciences sociales. Au cours de ces dernières années, les publications de l’ASTV ont augmenté à la fois en terme de quantité et de qualité. En 2018, le nombre des publications de l’ASCT a atteint 2.096 dont 735 articles publiés dans des revues sur la liste de ISI et plusieurs ont eu des prix nationaux ou internationaux (10). Concernant les sciences sociales, le nombre des publications dans des revues internationales réalisées par l’ASSV est encore très limité même si les chercheurs constatent souvent que c’est un terrain fertile qui nécessite d’être exploité. Les principales raisons qui expliquent cette faiblesse est le niveau très limité en langue étrangère des chercheurs vietnamiens, plusieurs thèmes de recherche en décalage avec les tendances de recherche dans le monde ou l’incompatibilité de la méthodologie de recherche par rapport aux critères internationaux. Le volume très faible des publications en Sciences sociales dans des revues internationales limite, par conséquent, la contribution de la recherche dans ce domaine à la confirmation de l’identité culturelle vietnamienne et à celle de la place et du rôle du Vietnam dans l’histoire régionale et mondiale (11).
À côté de ces deux grandes académies, les universités et instituts de recherche au sein des Universités sont des acteurs indispensables. Selon le ministère de l’Éducation et de la Formation, au cours de ces dernières années, les changements tangibles sont constatés en matière de la recherche scientifique dans des universités. Jusqu’à 2017, le Vietnam a 24.500 docteurs dont 16.500 travaillent dans des universités et établissements de formation professionnelle. Parmi eux, 11.000 personnes ont déjà le titre Professeur et Professeur assistant (12). Ces chiffres sont égaux, voire plus élevés que ceux des pays de la région comme la Thaïlande ou les Philippines, permettant d’établir une base nécessaire pour la recherche scientifique. De plus, la plupart des universités ont mis l’accent sur le développement des équipes de recherche, ce qui a contribué à faire augmenter significativement le nombre des publications scientifiques sur ISI/Scopus et par conséquent, à faire monter progressivement la place des universités vietnamiennes dans différents classements scientifiques régionaux et mondiaux. Jusqu’à l’année 2019, 945 équipes de recherches ont été formées dans 142 universités vietnamiennes et une grande partie de ces équipes ont été créées depuis 2017. Grâce à ces équipes de recherche, la qualité des enseignants et chercheurs s’est sont visiblement améliorée. Suite à l’adhésion à ces équipes, 65,3 % des enseignants ont des publications dans des revues ISI/Scopus (13) et 80 % des doctorants dans le domaine de science naturelle dans différentes universités comme l’Université nationale de Hanoi, l’Université polytechnique de Hanoi, l’Université Ton Duc Thang ont des publications dans des revues scientifiques internationales avant leur soutenance.
À côté de ces résultats encourageants, plusieurs faiblesses existent. Selon une enquête dirigée par le Professeur NGUYEN Dinh Duc dans le cadre du projet « Le développement de la recherche académique pour répondre aux exigences de moderniser intégralement l’éducation du Vietnam », parmi 216 enseignants dans des Universités interviewées, 37,5 % n’ont pas de publications sur ISI/Scopus. Le nombre des enseignants qui ont au moins 5 publications sur ISI/Scopus n’occupe que 34,2 %. Au-delà de leur service, au lieu de consacrer du temps pour la recherche scientifique, les enseignants préfèrent prendre des heures d’enseignement supplémentaires. De nombreux docteurs n’ont aucune publication durant trois ou quatre ans. Selon le Professeur Nguyen Dinh Duc, la raison principale vient du manque de la conscience des enseignants de l’importance du lien entre la formation et la recherche et du rôle de la recherche dans l’augmentation de leur capacité d’enseignement. De plus, l’intégration internationale de la recherche scientifique du Vietnam reste encore très faible. 16,7 % des enseignants dans des Universités ne participent jamais aux colloques internationaux organisés au Vietnam ou à l’étranger.
Par ailleurs, les investissements pour les équipements de recherche restent limités et même très déséquilibrés entre les différents domaines. Dans de nombreux pays, les entreprises jouent un rôle actif à côté de l’État dans l’investissement en recherche scientifique. Au Vietnam, même si plusieurs politiques d’encouragements se sont mises en place, il n’y a que certaines entreprises dans le domaine de technologie d’information qui s’intéressent à cet investissement. C’est pour cette raison que le total des investissements public et privé pour la recherche scientifique est encore très modeste (14). Il est nécessaire d’établir des modèles de coopération entre les universités et les entreprises afin d’augmenter le financement pour la recherche scientifique et d’appliquer les résultats de recherche au service des entreprises. C’est le cas des grands groupes d’automobiles de l’Allemagne comme Mercedes, Volkswagens qui financent chaque année des centaines de millions d’euros pour des projets de recherche en mathématiques, physiques, chimie ou biologie, ce qui contribue à apporter de nouvelles connaissances scientifiques pour l’humanité et aussi à maintenir la position de la recherche scientifique de leur pays sur la scène internationale. Au Vietnam, plusieurs entreprises privées ont financé des milliards de dongs pour les équipes de football à l’occasion de Sea Games ou Asiad. Elles pourraient certainement le faire dans le domaine de recherche scientifique. L’importance consiste donc en la construction des partenariats gagnant-gagnant entre universités et entreprises en faveur de la recherche scientifique.
En conclusion, les changements notables à la fois sur le plan de la politique et de la gestion de la recherche scientifique au Vietnam amènent aux résultats très encourageants de la recherche scientifique. Ces dynamiques continueraient à se renforcer dans le contexte de l’émergence économique du Vietnam. Comme la recherche scientifique est l’un des facteurs clés du développement d’un pays, elle devrait avoir la même vitesse que celle de la croissance économique du pays. L’exemple de la Thaïlande, de la Malaysie et notamment de la Chine avec un développement remarquable de leur recherche scientifique encourage le Vietnam de faire plus d’efforts pour améliorer le bilan de sa recherche scientifique.
Notes :
(1) La Banque mondiale, « PIB », disponible sur https://donnees.banquemondiale.org/indicateur/NY.GDP.MKTP.CD?locations=VN, consulté en juin 2018.
(2) La loi sur la science et la technologie, n° 29/2013/QH13, adoptée le 18/06/2013 par l’Assemblée nationale.
(3) Décision n° 418 /QD-TTg le 11 avril 2012 du Premier ministre vietnamien d’adoption de la stratégie de développement de la science et de la technologie pour la période 2011-2020.
(4) NGUYEN Ho Phi Ha, « État des lieux de l’investissement du budget de l’État pour la science et la technologie », (Thực trạng đầu tư cho phát triển khoa học và công nghệ từ ngân sách Nhà nước), disponible sur http://tapchitaichinh.vn/nghien-cuu--trao-doi/trao-doi-binh-luan/thuc-trang-dau-tu-cho-phat-trien-khoa-hoc-va-cong-nghe-tu-ngan-sach-nha-nuoc-133809.html
(5) Ministère de la Science et de la Technologie, « Nafosted : un tremplin dans la gestion de la science et de la technologie, vers l’international » (Nafosted : Bước đột phá trong quản lý KH&CN, tiệm cận quốc tế ) disponible sur https://www.most.gov.vn/vn/tin-tuc/15383/nafosted--buoc-dot-pha-trong-quan-ly-khcn--tiem-can-quoc-te.aspx
(6) NGUYEN Hung, « Près de 2500 établissements de science et de technologie au Vietnam », (ca nuoc co gan 2500 to chuc khoa hoc va cong nghe), disponible sur https://dantri.com.vn/khoa-hoc-cong-nghe/ca-nuoc-co-gan-2500-to-chuc-khoa-hoc-va-cong-nghe-20161008093639427.htm
(7) Scopus est la plus grande base de données de résumés et de citations de publications à comité de lecture : revues scientifiques, livres et actes de conférences.
(8) Statistiques de Scopus consultées le 18/06/2019 disponible sur https://www.scopus.com/
(9) DINH Khiem, « le nombre des publications de l’Université d’économie nationale est classé en deuxième parmi les dix premières Universités au Vietnam » (so luong cac cong bo quoc te cua truong dai hoc kinh te quoc dan cao thu 2 trong top 10 truong dai hoc dan dau o viet nam), disponible sur https://neu.edu.vn/vi/ban-tin-neu/so-luong-cac-cong-bo-quoc-te-cua-truong-dai-hoc-kinh-te-quoc-dan-cao-thu-2-trong-top-10-truong-dai-hoc-dan-dau-o-viet-nam
(10) L’Académie de Science et technologie du Vietnam, « Rapport d’activité 2018 », disponible sur http://www.vast.ac.vn/images/AnnualReport/2018_BCTN_VN.pdf
(11) https://www.topuniversities.com/university-rankings
(12) NGUYEN Khoi, « le paradoxe entre le nombre des professeurs et docteurs et celui des publications scientifiques » (Nghich ly giao su tien sy nhieu nhung it cong trinh cong bo quoc te), disponible sur http://cand.com.vn/giao-duc/Nghich-ly-giao-su-tien-sy-nhieu-nhung-it-cong-trinh-cong-bo-quoc-te-480433/
(13) Hong Hanh, « 375 enseignants n’ont pas de publications scientifiques sur ISI/Scopus » (375 giang vien chua co cong bo quoc te isi/scopus) disponible sur https://duhoc.dantri.com.vn/giao-duc-khuyen-hoc/375-giang-vien-chua-co-cong-bo-quoc-te-isi-scopus-20190429101803332.htm
(14) Manh Bon, « Investissement pour la science est très limité » (Đầu tư cho khoa học công nghệ vẫn quá ít), disponible sur https://baodautu.vn/dau-tu-cho-khoa-hoc-cong-nghe-van-qua-it-d72838.html