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Bientôt 800 ans que les pavés et les 8 arches supportent les pas de ceux qui entrent et sortent de la cité. Au pied de la cathédrale, le pont Saint-Etienne n’en finit pas de voir passer des pèlerins vers Compostelle, des mamans au guidon de leur poussette, des écoliers buissonniers, des pêcheurs à la ligne et leur bouchon, des forains imprégnés du parfum de pralines et de beignets, des touristes en quête de la plus belle vue qui soit sur le puy Saint-Etienne et la cathédrale…
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Les landes limousines, comme celles de Bretagne, sont parcourues par des sorcières chevauchant leurs balais. Si l’œil non averti les aperçoit rarement, un indice dénonce leur présence avec insistance : le genêt. Le matériau de base fournissant le rameau nécessaire au bâton. Pas besoin d’appeler les « stars » de la police scientifique new yorkaise pour relever des indices supplémentaires. Elles sont bien là, parmi nous !
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Teinté d’or, de batailles sans merci contre l’Anglais et de domination religieuse, le Chalard est une terre qui porte la mémoire régionale depuis le néolithique. Le cimetière des moines n’est pas la moindre curiosité de ce village. Une quarantaine de tombes, parfois taillées en forme d’église, sont ornées de représentations d’outils, de crosse ou d’étole selon la fonction du moine enseveli. Ils étaient tisserands, bûcherons, forgerons ou… prieurs.
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Si la très athlétique procession des Neuf-Lieux, soit 54 km, est toujours pratiquée avec ferveur aujourd’hui, les conditions ont bien changé. Le chemin suivi pour respecter la tradition passait alors par l’intérieur d’une maison, par une échelle enjambant un ruisseau et dans divers jardins privés. Certains hérétiques posaient même des barbelés sur leurs terres pour empêcher le passage des processionnaires. Les moins résistants physiquement finissaient le parcours dans des carrioles tirées par des chevaux.
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Le château de Montbrun, « le fier castel en Limousin », n’a rien d’une forteresse perchée sur un promontoire attendant les ennemis en les dominant fièrement. Il serait même étonnamment encaissé dans des forêts de châtaigniers qui peut-être n’était pas là au moyen-âge, mais quand même… De grandes tours rondes du 15e siècle protègent la tour carrée d’origine, l’ensemble lui-même à l’abri derrière des douves. Comme souvent l’architecture militaire tout en rondeur et en ligne douce cache la violence des combats qui la frappèrent.
Qui fait du blé ou de la farine ne perd ni son temps ni son argent.
Proverbe limousin
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Dans les années 1880, les élus limougeauds durent se rendre à l’évidence : il manquait un lieu d’approvisionnement au cœur de Limoges. On frôlait alors les 100 000 habitants et rien n’était prêt pour faciliter le ravitaillement des uns et des autres. La société Eiffel fut contactée pour la réalisation d’une halle, mais les difficultés économiques firent capoter l’opération. Le projet, sans Eiffel, se mit en route. La Place de la Motte fut réaménagée, le pavillon accueillit 180 boutiques et le porcelainier Guerin réalisa les décorations de la frise. En 1889, Limoges tenait sa halle.
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Tellement pressé d’aller satisfaire sa soif de curiosité et de belles lettres en arpentant les rayons de la médiathèque, le petit garçon pourtant accompagné des yeux par un papa bienveillant s’est pris un « gadin » des plus spectaculaires. Sans avoir eu le temps d’enfiler les casques dont les cyclistes ne sauraient se priver. Est-ce si dangereux que cela une médiathèque ?
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Une preuve de plus que les bords de la Vienne sont l’endroit idéal des balades relaxantes. Nul besoin de parcs aménagés ni d’animations assourdissantes et sponsorisées pour goûter aux joies d’être en famille dans un décor magique. De l’eau, des arbres encore feuillus, la cathédrale en ombre chinoise. Rien ne remplace la simplicité…
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La cour du Temple arriverait, l’espace d’un instant, à faire oublier que Limoges est une fille du granite. Les pans de bois ne sont pas légion, preuve que les maçons ont mieux su tirer parti de leur savoir faire que les bûcherons ! Goûtons cette particularité charmante et authentique.
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La gare des Bénédictins ne fut que modérément appréciée lors de ses premières années de fonction. Ceux qui la traitaient de mosquée le faisait sans doute pour heurter les braves gens et pour piquer au vif les bonnes consciences chrétiennes. Reconnaissons que si on ne s’attache qu’à la silhouette, il n’avait pas complètement tort. Mais pourquoi cela devait-il être entendu comme une critique acerbe ? Sainte Sophie ou la Mosquée Bleue à Istanbul ne sont-elles pas des modèles convaincants ?