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POLYNESIE FRANCAISE - Retour sur l’année 2015-2016

POLYNESIE FRANCAISE - Retour sur l’année 2015-2016

La Polynésie française connaît un nouveau changement de président et des difficultés économiques. Pour y faire face, elle se tourne vers l’État français et vers la Chine.

17 décembre 2015 - par Sandra Sramski 
 - © Flickr - Vequaudfrançois
© Flickr - Vequaudfrançois

POLITIQUE

Gaston Flosse, président de la Polynésie française (PF), au centre de plusieurs affaires judiciaires est condamné définitivement le 23 juillet 2014 par la Cour de cassation à 3 ans d’inéligibilité, 4 ans d’emprisonnement avec sursis et 15 millions Fcfp (125 700 €) d’amende, pour prise illégale d’intérêts et détournement de fonds publics dans l’affaire des emplois fictifs (de 1996 à 2004). Il démissionne le 5 septembre et des élections ont lieu le 12 à l’Assemblée de PF opposant Édouard Fritch (parti autonomiste Taho’era’a Huira’atira de Flosse) et Richard Tuheiava (parti indépendantiste Union Pour La Démocratie [UPLD]). Fritch est élu président de PF avec 46 voix sur 56. À la présidence de l’Assemblée depuis mai 2013, il est remplacé par Marcel Tuihani (Taho’era’a Huira’atira), élu avec 38 voix sur 57. Le gouvernement est alors constitué avec 11 ministres, dont 3 de l’ex-gouvernement. Flosse a perdu ses mandats, dont celui de sénateur par décision du Conseil constitutionnel le 16 septembre, mais est nommé conseiller spécial auprès de la présidente du Taho’era’a Huira’atira à l’Assemblée le 25. Et le 28, Vincent Dubois (gendre de Flosse) et Teura Iriti (Taho’era’a Huira’atira) sont élus sénateurs avec plus de 400 voix sur 713 grands électeurs. Toutefois, les 2 victoires du Taho’era’a Huira’atira (à la présidence de PF et aux sénatoriales) sont affaiblies d’abord par une nouvelle affaire judiciaire (dite « de la vaisselle ») impliquant Flosse et sa compagne, Pascale Haiti, et ensuite par l’annulation des sénatoriales pour irrégularités dans le scrutin par le Conseil constitutionnel fin février 2015.


Le président de PF, Edouard Fritch, et George Pau-Langevin (Ph : présidence de PF)

De nouvelles élections sont fixées au 3 mai, mais le Taho’era’a Huira’atira est divisé puisque Fritch propose 2 autres membres du parti (Nuihau Laurey, vice-président du gouvernement, et Lana Tetuanui, élue de l’Assemblée) que ceux des partisans de Flosse élus en septembre. Laurey, Tetuanui, et leurs suppléants, exclus du parti, sont élus sénateurs au 1er tour : Nuihau Laurey avec 380 voix (53,5 % des 699 bulletins exprimés) et Lana Tetuanui 356 voix. Au sein du Taho’era’a Huira’atira la « fracture  » se confirme le 7 mai quand, à l’Assemblée, 15 élus décident de former un 4e groupe, le Tapura Huira’atira, qui prend la présidence de 4 commissions, dont celle de l’économie, des finances, du budget et de la fonction publique.

En réaction, le Taho’era’a Huira’atira les déclare démissionnaires d’office et s’oppose désormais aux décisions de Fritch. [Pendant ce temps, Flosse est condamné le 23 juin 2015 pour détournement de fonds public à 18 mois de prison avec sursis, 2 ans d’inéligibilité et une amende de 2 millions Fcfp (16 760 €), mais est relaxé pour le délit d’atteinte à la vie privée, dans l’affaire du Service d’Étude et de Documentation, créé en mai 1997 pour espionner ses opposants politiques et certains journalistes.] Si le Taho’era’a Huira’atira propose à l’Assemblée le 29 janvier 2015 une résolution pour modifier le statut d’autonomie de la PF de 2004, Jean-Jacques Urvoas, président de la commission des lois de l’Assemblée nationale, en visite en février 2015 pour évaluer et superviser la réalité du transfert des compétences, ne juge pas cela prioritaire. Le problème du financement du Régime de Solidarité (RSPF) déficitaire de 5 milliards de Fcfp (42 millions €) en 2013 en PF en est l’illustration. L’Assemblée nationale accorde en juillet 2 milliards de Fcfp (17 millions €) à la PF en urgence et, le 2 avril 2015, l’Assemblée de PF adopte la convention pour l’aide de l’État au financement du RSPF (1,432 milliard Fcfp soit 12 millions €) par an de 2015 à 2017) qui est signée le 16 à Paris
par Fritch et le Premier ministre, Manuel Valls. Le transfert de compétences concerne aussi, selon la décision du Conseil constitutionnel du 26 juin 2014, le financement du traitement des déchets avant 2011, de l’eau potable avant 2016 et de l’assainissement avant 2020 auxquelles les communes polynésiennes doivent participer. Mais, suite au report de l’application du Code Général des Collectivités Territoriales (CGCT) voté à l’unanimité, le 15 décembre à l’Assemblée de PF, le sénat adopte les 3 amendements rédigés par le sénateur Vincent Dubois le 21 janvier 2015, pour un report de ces mesures au 31 décembre 2024. Outre ces collaborations financières Etat-PF, la PF réclame toujours réparation financière et morale à la France pour les essais nucléaires faits dans les atolls entre 1966 et 1996, bien que, selon la ministre des Outre-mer, George Pau-Langevin, 204 milliards Fcfp (1,8 milliard €) ont été donnés depuis 2002. Au moment où l’État prévoit des travaux de rénovation pour la surveillance de Moruroa, l’Assemblée de PF adopte en décembre avec une majorité de 36 voix la proposition de résolution de Marcel Tuihani demandant réparation à la France pour le préjudice écologique de Moruroa et Fangataufa, soit 90 milliards Fcfp (754 millions €), et un loyer de 12 milliards Fcfp (101 millions €) par an pour les 2 atolls. Un comité de suivi, composé de 8 personnes dont le président de l’Assemblée est créé, tandis que l’État annonce une commission dont le rôle sera d’informer le public sur l’impact des essais nucléaires sur les anciens sites du Pacifique.


(Flickr - Vequaudfrançois)

ÉCONOMIE et SOCIÉTÉ

En février 2015, le nouveau contrat de projets État/PF pour 2015/2020 porte sur 38 milliards Fcfp (318 millions €) pour les projets relevant des compétences du pays, et 12 milliards Fcfp (101 millions €) pour les projets communaux. Il est adopté à l’Assemblée de PF le 3 mars (44 voix pour et 10 abstentions [UPLD]) et signé le 9 à Tahiti par George Pau-Langevin. L’Agence Française de Développement (AFD) signe avec la PF fin octobre une convention de 2,39 milliards Fcfp (20 millions €) pour la réalisation d’infrastructures routières, maritimes, aéroportuaires et de défense contre les eaux, le logement social, l’assainissement des eaux usées à Papeete et Punaauia. En novembre, le comité de pilotage du «  3e instrument financier » au haut-commissariat (aide aux investissements apportée par l’État) compte 93 projets d’investissement en 2014. Il permet de financer 8,6 milliards Fcfp (72 millions €) d’investissement pour réaliser des études et des travaux d’infrastructures et la contribution de l’État s’élève à 6,1 milliards Fcfp (51 millions €).


L’économie de la mer dans le port de Papeete (Flickr - Vequaudfrançois)

Ainsi, le 30 décembre l’AFD et l’Office Polynésien de l’Habitat (OPH) signent une convention de prêt de 847 millions de Fcfp (environ 7,1 millions €) pour la construction de logements sociaux, nécessaires puisque le taux de chômage a doublé entre 2007 et 2012 pour atteindre 22 %, selon l’Institut de la Statistique de la Polynésie Française (ISPF). Par ailleurs, la PF se tourne vers la Chine en multipliant les rencontres avec des investisseurs et chefs d’entreprises chinois prêts à investir en PF et les projets, comme la ferme aquacole de Hao : 32 hectares de terres domaniales pour une production de 50 000 tonnes de poissons chaque année. La 1re pierre est posée le 6 mai 2015, en présence du président Fritch et de la société de droit locale, Tahiti Nui Ocean Foods, filiale du groupe chinois Tian Rui International Investment, créée le 13 octobre, qui doit démarrer l’activité de la ferme aquacole. Développer le tourisme chinois en PF est une priorité grâce à l’accord signé le 28 août 2014 avec l’aviation civile chinoise pour 14 vols par semaine. Tahiti Tourisme lance en mars son nouveau site internet en mandarin : www.tahiti-tourisme.cn et, pour les accueillir, l’hôtel The Brando à Tetiaroa (Archipel de la Société) ouvre le 1er juillet 2014. Le projet de complexe hôtelier et commercial Tahiti Mahana Beach, estimé à près de 200 milliards Fcfp (1,7 milliard €) (porté par Gaston Flosse) et prévu pour compléter l’offre touristique, peine à trouver des investisseurs.

(Flickr - Thomas Lamy)

Le gouvernement de PF propose d’y créer une zone franche de développement économique prioritaire attractive pour les entreprises. Mais les mesures prévues (salaires et conditions de travail) sont discutées notamment à cause de la concurrence de la zone franche avec le reste de la PF. Le Conseil Économique, Social et Culturel (CESC), après un avis défavorable, émet des recommandations pour un nouveau projet de loi du pays sur la création de zones de développement économique prioritaires qui accorderaient aux investisseurs des exonérations fiscales et douanières remplaçant la défiscalisation. Il y aurait 4 zones : la ferme aquacole de Hao, et les projets hôteliers de Tahiti Mahana Beach, d’Atimaono et de Moorea Mahana Beach. Les projets fleurissent alors que la PF est passée de 47 hôtels en 2009 à 36 en 2014, et qu’elle n’a pas connu la croissance du tourisme mondial, avec 164 000 touristes en 2013. Selon l’IEOM, la concurrence est de plus en plus forte dans le Pacifique : les îles qui accueillaient entre 4 et 3 fois moins de touristes que la PF en 1990 comptent aujourd’hui 122 000 touristes aux Cook, 126 000 aux Samoa, 108 000 au Vanuatu. Quant à l’agence Standard and Poor’s, elle laisse la note BB+ à la PF en mai 2015.

(Flickr - Duncan Rowlinson)

Pourtant, la nouvelle marina du front de mer de Papeete, inaugurée le 23 avril 2015, profite tant aux Polynésiens qu’aux navigateurs et semble de bon augure. Et à Moorea le groupe mexicain Aquakita, leader mondial des parcs aquatiques, a signé le 21 mai un protocole d’accord pour devenir majoritaire dans le golf de Temae et construire un hôtel et un parc aquatique pour un investissement de 4,7 milliards Fcfp (39 millions €). En attendant la réalisation des projets, les difficultés économiques touchent tous les secteurs qui se mettent en grève. Parmi elles, celles des hydrocarbures de décembre et du gaz en mai/juin créent des pénuries importantes à Tahiti et dans les îles. Mais ce sont surtout les 43 jours de grève en avril/,mai de l’Huilerie de Tahiti qui laissent les ramasseurs de coprahs aux Tuamotu sans revenu tandis que les entrepôts à Tahiti débordent avec 2000 tonnes de coprah en stock.

(Flickr - Vequaudfrançois)

Les hôpitaux sont aussi touchés alors qu’une 1re épidémie de chikungunya en PF commence en octobre. La maladie transmise par le moustique progresse très vite, malgré un début de pulvérisations d’insecticides : de 4 à 500 cas fin octobre à plus de 37 000 mi-décembres, et 9 décès en 10 semaines. En janvier 2015, l’estimation réelle serait plutôt de 200 000 cas sur 270 212 habitants en PF (selon l’ISPF, recensement de 2013). Grâce à ne dotation de 15 millions de Fcfp (125 700 €) du Pays et de l’État, un test est réalisé à Tetiaroa pour éliminer les moustiques en introduisant des mâles stérilisants (méthode wolbachia). Si la crise économique marque la vie des Polynésiens, elle ne les empêche pas de pratiquer les sports traditionnels comme la pirogue (va’a) ou le surf. L’arrivée à Tahiti des pirogues doubles à voile Hokule’a et Hikinalia, le 22 juin 2014, après un mois et 5400 km depuis Hawaii, est un événement sportif et culturel. Parties pour un tour du monde de 3 ans, dans 3 océans, sans instrument de navigation, elles sont accueillies par des chants et des danses polynésiens, marquisiens et hawaiiens, et une pierre hawaiienne est déposée sur le marae (plateforme en pierres et lieu de culte) des jardins de Paofai (Tahiti), lieu de l’arrivée de Hokule’a en 1976 (la pirogue double Hokule’a avait parcouru 5370 km de Hawaii à Tahiti en 1976 sans instrument de navigation pour prouver les connaissances maritimes des anciens Polynésiens). Le périple de 2014 a pour mission d’informer sur le changement climatique et ses effets, sur la survie des atolls et la préservation des océans, ainsi que sur les savoirs ancestraux. Outre cet événement, il y a de nombreuses courses de va’a toute l’année dont la course internationale Hawaiki Nui Va’a : 3 étapes entre Huahine et Bora Bora, sur 3 jours de novembre, remportée par l’équipe EDT de Tahiti. En surf, le Tahitien Michel Bourez, classé 5e mondial l’an dernier, est éliminé lors de la dernière épreuve de la Billabong Pro Tahiti en août, par le Brésilien Gabriel Medina qui remporte la compétition devant l’Américain Kelly Slater sur les vagues de Teahupoo (Presqu’île de Tahiti). Michel Bourez, blessé, est écarté des compétitions en mai 2015. Plus grave est la disparition en mer du navigateur franco-suisse, Laurent Bourgnon (2 fois vainqueur de la Route du Rhum en 1994 et 98), le mercredi 24 juin 2015, suite à une plongée sous-marine dans les Tuamotu.

La danse polynésienne, la musique, les chants et orero (art oratoire), autres traditions culturelles, sont à leur apogée lors du Heiva en juin/juillet. Chaque école de danse, d’abord les amateurs, puis les professionnels, offre son spectacle au public. La compétition d’environ un mois a récompensé le meilleur groupe de l’année : Tahiti Ora. La musique a aussi ses festivals, mais en 2015 l’originalité est le record, enregistré par le Guinness le 11 avril, du plus grand nombre de joueurs simultanés du monde (4 792) de ukulele (instrument à cordes) à Papeete, battant les 2 370 Anglais en 2014.



Tandis que le musée de Tahiti et des Iles (Tahiti) et le Salon de l’artisanat des Marquises fêtent leur 40 ans, le tapa (étoffe végétale obtenue à partir d’écorce battue utilisée comme parure et habit) connaît son 1er festival à Tahiti en novembre 2014 et accueille une douzaine de pays du Pacifique. D’autres manifestations comme le 14e Salon du livre, en juin 2014, et le 12e Festival International du Film documentaire Océanien (FIFO), présidé par le réalisateur Jan Kounen en février 2015, permettent des rencontres avec des auteurs polynésiens, néo-calédoniens, américains, japonais à Papeete. Le grand prix du FIFO est attribué au film australien « Tender » de Lynett Wallworth et le prix du public au film hawaiien « Kumu Hina » de Dean Hamer.

(Flickr - Vequaudfrançois)

SCIENCES - RECHERCHES

Le 15 octobre 2014, des scientifiques locaux et internationaux, avec la participation de National Geographic, font un état des lieux des espaces marins de l’archipel des Australes pour établir une carte d’une zone marine à protéger. Les données, transmises au Centre de Recherches Insulaires et Observatoire de l’Environnement (CRIOBE), sont le thème de la conférence du 20 février 2015 de la fondation américaine Pew.

La population des Australes fait partie des discussions de juin 2015 pour créer cette aire marine protégée. Depuis octobre 2014, une aire marine protégée aux Marquises est aussi en cours de création. La PF est connue pour la richesse de ses eaux et le CRIOBE à Moorea, très actif, organise en octobre 2014 un colloque sur la protection mondiale des requins, espèces protégées, entre autres pour lutter contre la consommation et le commerce des ailerons.

Du côté de l’université de PF (UPF) les recherches scientifiques s’intéressent à tous les domaines : éducation, littérature, linguistique, histoire, économie, droit, sciences, comme en témoignent les Doctoriales. Cette rencontre entre jeunes chercheurs et grand public a eu lieu le 5 mai 2015, pour sa 7e édition, avec la présentation des travaux de 32 doctorants, sur des thèmes comme l’huître perlière, la biodiversité, mais aussi la pharmacologie ou les savoir-faire ancestraux polynésiens. Les chercheurs de PF communiquent au grand public les résultats de leurs recherches et de leurs collaborations avec l’étranger. Ainsi, le laboratoire GEPASUD, qui accueille 4 scientifiques de l’observatoire de Shanghai, propose un séminaire sur « le réchauffement climatique : apport des données géodésiques », le 2 juin 2015, sujet abordé également lors de la Conférence sur les atolls du Pacifique, organisée par l’AFD le 25 juin.

Quant à l’expédition scientifique internationale menée sur l’atoll français de Clipperton (Pacifique oriental) en avril 2015, dirigée par le Professeur Christian Jost (de l’UPF) avec 14 scientifiques des Outre-mer, de métropole et du Mexique, elle est couronnée de succès tant pour l’inventaire de la biodiversité, la collecte d’espèces que pour les mesures de l’atoll et du lagon. Les conférences « Savoirs pour tous » de l’UPF sont le reflet de ces thématiques variées ainsi que l’occasion d’écouter des chercheurs étrangers. La sociolinguistique contribue également à mieux connaître et faire connaître la PF avec la publication gratuite sur Internet du 1er atlas des langues polynésiennes, le 24 février 2015. Cet ouvrage rend compte de la richesse du paysage linguistique et dialectal de PF (20 parlers différents), entre autres à l’aide de cartes lexicales et thématiques et de notes explicatives. Au même moment, un séminaire à la maison de la culture regroupant les spécialistes des langues polynésiennes (linguistes, enseignants, éditeurs, membres de l’académie) fait un état des lieux des usages, en baisse, de ces langues et des outils d’apprentissage existants.


Bibliographie
AMADEO Stéphane, (2014), Suicide à Tahiti : le paradoxe du suicide au paradis, éd. L’Harmattan, 216 p.

CHARPENTIER Jean-Michel, FRANCOIS Alexandre, (2015), Atlas linguistique de la Polynésie française – Linguistic Atlas of French Polynesia, Berlin, Papeete : mouton de Gruyter & Université de la Polynésie française, 2562 p. Téléchargeable gratuitement sur internet.
CHONG Fasan dit KAPE Jean (dir.), (septembre/décembre 2014), « Nature et navigation », in Bulletin de la Société des Etudes Océaniennes, n°333, éd. Société des Etudes Océaniennes.
CHASTEL Patrick, (2014), Terreur à Hiva’oa, éd. Haere Po, 96 p.
DECKKER De Paul (trad. et annoté), (2015), La Bounty. Voyage à la Mer du Sud (1787-1789), William Lieutenant Bligh, éd. L’Harmattan, 308 p.
FUSALBA Thierry, (2015), Chroniques d’un poste avancé, Tome 1, Les habitants du bord de Terre, éd. L’Harmattan, 170 p.
GOTZ, Haoa Virgil, (2014), Pito Ma 10. Chez les Kiwis, éd. Au vent des îles, Papeete, 48 p.
GRACE Patricia, (2014), Des petits trous dans le silence, éd. Au vent des îles, Papeete, 222 p.
GRAINDORGE Maurice, (2015), Le Ciel de Tahiti et des Mers du Sud, éd. Haere Po, Papeete, 167 p.
HIRSHON Evy, (2014), La bonne cuisine d’Evy : arômes et saveurs de Tahiti, éd. Univers polynésiens, 66 p.
ORLIAC Catherine, (2015), Fare Tahiti – habitat traditionnel de Polynésie, éd. Haere Po, 144 p.
PINERI Riccardo, (2014), Andreas Detloff Signes et traces du sacré, éd. Ura éditions, 144 p.
TEAHUI Teheiura, (2014), Aventure culinaire, éd. Au vent des îles, Papeete, 104 p.
TEARIKI BORDES Heipua, (2014), Te’una’una, éd. Ura éditions, 36 p. (avec DVD).

Sandra Sramski
Maître de Conférences
Université de la Polynésie Française
Sandra.sramski@upf.pf

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