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Festival "Rendez-vous chez nous"

Festival "Rendez-vous chez nous"

Partenariat AGORA / GRAND TOUR 2017 - Par Jérôme William Bationo
20 février 2017

20/02/2017

« Série C » l’expérience réussie de Kumulus

Dans sa dynamique de collaboration, le collectif ACMUR et ses partenaires proposent et développent pour cette 8e édition du festival « Rendez-vous chez nous » des espaces de création nord-sud ou sud-sud entre des créateurs de pays et d’univers artistiques différents.
Pour la première fois, « Rendez-vous chez nous » donne à découvrir cette année, des exclusivités, des premières de créations originales issues de collaborations, d’échanges et de partages de compétences. Ainsi, des artistes de Kumulus (France) sont allés à rencontre de ceux de Bobo-Dioulasso durant 1 mois et demi pour faire naitre « Série C ».


« Série C » l’expérience réussie de Kumulus

La genèse
Invités à Ouagadougou dans le cadre de ce même festival en 2014, des artistes de Kumulus font différentes retrouvailles sur place et certains sujets sont abordés, notamment ceux de la situation des femmes dans la société. Ainsi naquit l’idée de créer un spectacle sur ce thème.
En décembre 2016, avec l’accompagnement d’ACMUR et d’autres partenaires, l’aventure peut commencer. À la suite d’un casting qui permit la sélection de quatre artistes burkinabè, 5 semaines de gestation seront nécessaires pour l’enfantement de « Série C ». Ce spectacle dont le titre s’inspire d’une chanson du groupe zouglou ivoirien Espoir 2000 aborde la question de la femme dans différentes sociétés modernes.

Le spectacle
« … On nous a dit : la vie est un marathon, mais c’est quel marathon où les femmes sont toujours derrière, émancipation. Attention les femmes d’aujourd’hui… Quand tu les mets sur le chemin de l’école, arrivées au CM1, elles cherchent à faire la Série C… ». Extrait de la chanson du groupe Espoir 2000.

C comme la première lettre de...
...dans cette chanson, qui fait référence à des métiers comme couturière ou coiffeuse, considérés comme des sous-métiers, ou encore C comme chômage. Dans ce titre révélateur, les chanteurs ivoiriens disent tout haut ce que pensent tout bas certaines personnes. Dans le monde, les femmes, sont souvent considérées, à différents niveaux, comme inférieures.

Cette situation est-elle due au fait que le « sexe fort » ait peur de l’autre moitié du ciel ? Ou que la femme détienne le vrai pouvoir ? Autant de questions que se pose Kumulus à travers son spectacle Série C.

Dans cette pièce… Face à face, trois femmes et deux hommes de deux cultures (occidentales et africaines) confrontent leurs opinions sur la place de la femme dans la société, leurs visions du monde d’aujourd’hui et de demain, leurs révoltes, leurs rêves… Joutes verbales au son de guitares, de percussions, de chants, etc. Cette création collective accompagnée par des musiciens est issue du matériau brut qu’est l’expérience de vie de chacun.

Fiche technique
Série C est un texte de Barthélemy Bompard, mis en scène de Barthélemy Bompard. Inventée et interprétée par Armelle Bérengier, Dominique Bettenfeld et Jean-Pierre Charron ( France) et Rasmata Kouraogo, Hilaire Nana, Olivier Somé et Maïmouna Tony (Burkina Faso).
Cette pièce a été créée avec les soutiens de l’Association ACMUR - Festival Rendez-vous chez nous, l’Association Siraba, l’Atelier 231, le C.N.A.R. à Sotteville-lès-Rouen, la Coopérative De Rue et De Cirque (2r2c), l’Institut Français à Paris, Les Ateliers Frappaz, le Centre National des Arts de la Rue et de l’Espace Public (Villeurbanne), la Mairie de Nanterre - Festival Parade(s) et SPEDIDAM.


17/02/2017

Bobo se met dans la danse

La plateforme festival de « Rendez-vous chez nous » continue de la plus belle des manières. Depuis le 8 février 2017, date à laquelle elle a débuté, acrobates, clowns et marionnettes, danseurs et musiciens et les milliers de festivaliers sont toujours dans la fête. À la suite de Ouagadougou c’est Bobo-Dioulasso, la deuxième plus grande ville du Burkina, par ailleurs capitale économique du pays, qui accueillit les différents acteurs, lancés dans la dynamique de cette 8e édition qui se veut à la hauteur des précédentes.
À peine arrivée, la délégation venue de Ouagadougou avec un parterre d’artistes de différentes compagnies ne s’est pas fait prier pour se mettre à la danse. Se joignant aux acteurs de la ville de Sya, le ton des festivités a été donné avec le spectacle du groupe Keneba.

Acrobaties de la compagnie Keneba

Keneba
Groupe de cirque-danse avec des artistes du Burkina et de la France, entre acrobaties à la bascule, cordes aériennes, percussions, chants, danses et contes, les artistes de cette formation partagent leur plaisir de la rencontre, avec fraîcheur et simplicité. « Ici tout se fait en direct, sous vos yeux, de l’infiniment grand à l’infiniment petit... », disent-ils.
À la suite de Keneba, pour planter le décor, et la grande parade qui va traverser Bobo-Dioulasso ce 16 février, du Rond-point du Cinquantenaire en direction de l’Institut Français de la ville, les activités se mettent systématiquement en place avec les arts qui envahissent les rues de Bolomakoté, quartier mythique de cette ville, à l’IF de Bobo en passant par le Centre Siraba et d’autres lieux.


12/02/2017

Le Grand Tour est au cœur de son projet. Le réseau mondial des acteurs et des événements culturels francophones fait escale au Burkina Faso. Petit à petit les opérateurs de la francophonie se regroupent autour de Boniface Kagambega, le patron de Rendez-vous chez nous et de ses équipes. Synergie et énergie sont les bases du succès. Un signal sera bientôt lancé par les autorités culturelles locales, comment peut-il en être autrement !
Arnaud Galy

La ferveur monte malgré…

La plateforme festival de « Rendez-vous chez nous » bat son plein. Acrobates, clowns et marionnettes, danseurs, musiciens, etc. tous y vont à cœur joie depuis 24 h à Ouagadougou pour le bonheur des milliers de festivaliers. À la suite d’une cérémonie d’ouverture riche en couleur et surtout en mouvement le 8 février, les différents acteurs sont lancés dans la dynamique de cette 8e édition qui se veut à la hauteur des précédentes, même si les premiers responsables chargés de la Culture au Burkina ont, jusque-là, brillé par leur absence à la manifestation.

Les arts envahissent les rues depuis 48 h au quartier Gounghin de Ouagadougou. Une sélection riche et variée, des artistes très généreux en production, des festivaliers au rendez-vous, c’est parti pour la fête. « Rendez-vous chez nous » s’installe progressivement. Une grande fierté pour le premier responsable du festival, Boniface Kagambega, qui ne manque pas de manifester sa joie. « Nous avons eu déjà une grande parade le samedi 4 février dernier, puis une grande cérémonie d’ouverture le 8 février. C’est déjà là une satisfaction même si on est triste de ne pas voir certaines autorités qu’on attendait ; mais le plus important ce sont les populations qui étaient très présentes. Aujourd’hui à l’orphelinat de Loumbila et les autres localités, c’était super ; dans les écoles et ailleurs, c’est déjà une grande ferveur de la manifestation. Les artistes sont contents et on est satisfait. On a une programmation très qualitative et surtout de belles surprises comme Bilbobasso ce soir dont j’avais vu une vidéo avec une autre compagnie, mais là on est encore plus émerveillé du travail et de leur prestation. On a aussi aimé le travail de la fanfare de la Cote d’Ivoire, des grandes personnes de Boromo et Bamako. Déjà en une journée de prestation, tous les artistes excellent et on est vraiment satisfait ».


L’Institut Français joue le jeu, lui aussi !
Ph : ACMUR

De grands spectacles en prévision

Effectivement, en une journée de prestations, les artistes ont déjà réussi à conquérir les foules qui ne quittent plus la Place de la femme et environs à Gounghin. Les prochains jours verront les prestations d’artistes très attendus par les festivaliers. « Pour la suite on s’attend à de gros concerts, avec l’arrivée de Dub Inc, venu pour le disque d’or d’Alif Naaba, Imidiwen, Ivoire marionnette, la Compagnie Afuma, Smarty et bien d’autres qui vont proposer vraiment des choses très intéressantes avec de très beaux spectacles. On attend du monde comme les autres années. C’est très bien lancé et nous verrons au fil des jours de belles choses », a confié pour sa part un festivalier.
Néanmoins un peu de regrets
Si tout semble parfait à cette 8e édition du festival « Rendez-vous chez nous », il n’en demeure pas moins l’existence de quelques pilules dures à avaler. En effet, la cérémonie d’ouverture qui a connu une participation active de la population et des différents groupes présents n’a cependant pas eu la présence des autorités politiques chargées de la Culture. Problème de calendrier ? Quand on connait la notoriété de plus en plus grandissante de cette manifestation, des questions subsistent face à de tels agissements.

Toute chose qui a été soulignée par Boniface Kagambega qui n’a pas manqué de manifester sa reconnaissance vis-à-vis de ses soutiens : « Nous tenons à dire merci au ministre de la Communication Remis Dandjinou, à la gendarmerie et au CRS, à la Francophonie qui vient de nous rejoindre, également une reconnaissance à l’Institut français, à la communauté du Grand Lyon, à tous nos partenaires, à la presse et aux différents groupes et compagnies présentes. Je suis satisfait de l’apport extérieur, mais pour ce qui est du Burkina Faso, j’attends encore. Nous avons réuni à Ouagadougou 50 compagnies sans compter celles qui seront à Bobo et à Bamako. Nous logeons et nourrissons plus de 400 personnes. On contribue ainsi à notre manière à l’économie du pays à travers ces activités, mais jusque-là nous n’avons toujours pas de nouvelles du ministère en charge de la Culture. Mais on espère que les choses vont bouger et qu’il y aura une suite favorable », a-t-il fait savoir. »

Doueslik est au rendez-vous

Le bébé « Rock n‘ slam » est né
Le festival « Rendez-vous chez nous » sera l’occasion de découverte de nouvelles et exclusives créations. En effet, Ali Doueslik, « l’architecte de la pensée », comme il se fait appeler, artiste comédien, slameur burkinabè a saisi l’occasion de cette 8e édition pour présenter son nouvel album. Intitulé « roots » c’est une œuvre à la croisée de plusieurs chemins.
Une prestance scénique, des vibrations en intersection entre rock’n roll et poésie, son art c’est la plume d’abord, dit-il. Avec des textes militants, à la fois d’actualités sociales sur des rythmes et rimes bien enlevés, « Doueslik le fantastique, l’homme le plus sympathique de la république » a accouché d’un bébé « Roots », brulant, mais saisissable. Intimiste, mais à la portée de tous. Des thèmes d’actualités qui interpellent, « Roots » s’émancipent tout simplement de tout dogme. A découvrir partout avec un style élémentaire, mais profond !

¨Ph : Jérôme William Bationo

05/02/2017

C’est parti pour le 8e !

Le premier festival des arts de la rue au Burkina Faso, « Rendez-vous chez nous », a tenu à marquer de manière ardente, comme à l’accoutumée, le lancement de ses activités. La Grande parade, première action de taille de la manifestation, a eu lieu le samedi 4 février 2017 à travers la ville de Ouagadougou.

Ph : Jérôme William Bationo

Partie de l’Institut Français de Ouagadougou, c’est une foule des grands jours, qui a battu le pavé jusqu’à la Place de la femme au quartier Gounghin-nord, à l’Est du centre-ville de Ouagadougou. Cette parade, devenue une tradition, marque depuis toujours le début des festivités de « Rendez-vous chez nous ».
Fanfares, échassiers, cavaliers, clowns et marionnettes, suivis par une grande foule de plusieurs centaines d’individus, composés d’artistes, de festivaliers et de citadins, 1 heure 30 durant, ont déambulé à travers 4 kilomètres, différentes artères de la capitale burkinabè. Marquant par endroit des arrêts pour des animations, le cortège n’a pas manqué d’attiser une fois encore la curiosité des Ouagalais qui, nombreux, n’ont pas hésité à le rejoindre pour faire le pèlerinage de la Place de femme. À l’arrivée au point de chute, une grande exhibition a été offerte en prélude de ce que seront les prochains jours dans cet espace.

Que la fête commence !
Cette procession à travers la ville existe depuis la 1ere édition du festival. Elle est un moment important pour « Rendez-vous chez nous », a expliqué son directeur, Boniface Kagambega. Une occasion qu’il a saisie, pour saluer la mobilisation de la population et des différents acteurs. Cette parade constitue le lancement des activités festives et populaires qui prendront leur envol à partir du 8 février prochain.
En rappel, cette manifestation qui a pris son envol depuis quelques années dans la sous-région ouest-africaine est organisée par l’Association Arts, Clowns, Marionnettes et Musiques dans nos Rues (ACMUR). Prévue cette année du 4 au 28 février à Ouagadougou et environs, Bobo-Dioulasso et Bamako, cette 8e édition regroupera plus de 40 compagnies venues de 14 pays d’Afrique et d’Europe autour de plusieurs disciplines que sont la danse, la musique, les arts plastiques, le cirque, les marionnettes, l’art équestre, etc.


Ph : Frédérique Monblanc

31/01/2017

Les arts investissent les rues

Cette année encore, trois semaines durant, Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Bamako et six autres villages de la commune rurale de Komsilga, sans oublier l’enceinte de l’orphelinat de Loumbila seront le théâtre de multiples expressions artistiques d’arts de la rue. Le festival Rendez-vous chez nous est de retour.
Activité phare du collectif Association Arts, Clowns, Marionnettes et Musique dans nos rues (ACMUR, « Assez de murs »), cette manifestation se tient pour la 8e fois consécutive. Le thème retenu est Arts dans l’espace public, baromètre de la démocratie : sécurité et vivre ensemble. Est prévu la mise en place d’un séminaire de travail organisé autour de ce thème. Il réunira tous les acteurs de l’art, de la sécurité et de l’espace public en vue d’une réflexion partagée permettant de trouver des solutions adaptées pour réinventer l’espace public et sauvegarder ces différents métiers. Une thématique d’actualité, s’inscrivant dans la dynamique du collectif ACMUR qui place au centre de ses priorités la formation artistique et technique, la création et la diffusion pour la rue, dans une dynamique de professionnalisation et d’exigence artistique.


Les arts dans la rue, quoi de mieux ?
Photo : Simon Frezel

Ainsi donc, Rendez-vous chez nous est un projet de production, de diffusion et de décentralisation des arts de la rue au Burkina Faso et dans les pays de l’Afrique de l’Ouest. Depuis 2009, le festival investit les rues de différentes villes du pays et s’élargit cette année 2017 au Mali.

Comme dans ses traditions et répondant aux objectifs de démocratisation et décentralisation de l’art et de la culture du collectif ACMUR, le festival s’articule autour d’un certain nombre d’activités. Pour cette huitième édition, la plateforme Rendez-vous chez nous proposera, au-delà de l’aide à la création de spectacles de rue à des compagnies d’Afrique de l’Ouest, des formations aux artistes, aux techniciens et aux équipes d’organisation d’événements culturels.


Apporter le rire et l’émotion !
Photo : Frédérique Monblanc

L’art partout et pour tous

Rendez-vous chez nous œuvre dans les zones urbaines comme rurales, ainsi qu’au sein des structures d’accompagnement d’enfants en difficulté comme ceux de l’orphelinat de Loumbila, localité située à une vingtaine de kilomètres de Ouagadougou. Une dynamique qui permet aux bénéficiaires de ce centre de découvrir les joies des arts de la rue et d’échanger avec des artistes.
Axé sur le contact avec le public, pour exemple, en 2016, la plateforme festival a accueilli 220 000 spectateurs à travers le Burkina Faso qui ont pu assister aux 112 représentations des 340 artistes de toute l’Afrique de l’Ouest et d’Europe, ont indiqué les organisateurs. Le marché est donc estimable et l’offre assez intéressante avec plusieurs disciplines comme le théâtre, la danse, la musique, le cirque, les arts plastiques, l’art équestre, les marionnettes, le conte, etc.

Notons que le collectif ACMUR, organisateur de ce creuset est né en 2002, de la volonté de monter une structure porteuse de projets dédiés à la structuration, au développement et à la pérennisation des arts de la rue en Afrique de l’Ouest. Outre Rendez-vous chez nous, le collectif conduit d’autres activités comme l’organisation de la Journée internationale des arts de la rue, a expliqué le directeur du festival, Boniface Kagambega.

En attendant le 4 février prochain, date lancement de Rendez-vous chez nous, dans les localités bénéficiaires de cette manifestation, les cœurs battent et les esprits sont déjà à la fête pour les activités de cette huitième édition qui s’invite chez eux.

Les dates clés :

Ouagadougou - 4 au 12 février
 Parade le 4 février - 9 h - Départ devant l’Institut français
 Spectacles du 8 au 12 février

Bobo-Dioulasso - 16 au 19 février
 Parade le 16 février - 16 h - Départ au rond-point du cinquantenaire
 Spectacles du 17 au 19 février

Bamako - 23 au 26 février

Photo du logo : Agathe Stopin
à retrouver sur FB : Agathe Stopin Photographie

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